Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi * Katherine Pancol
La 4ème...
Souvent la vie s'amuse. Elle nous offre un diamant, caché sous un ticket de métro ou le tombé d'un rideau. Embusqué dans un mot, un regard, un sourire un peu nigaud.
Il faut faire attention aux détails. Ils sèment notre vie de petits cailloux et nous guident. Les gens brutaux, les gens pressés, ceux qui portent des gants de boxe ou font gicler le gravier, ignorent les détails. Ils veulent du lourd, de l'imposant, du clinquant, ils ne veulent pas perdre une minute à se baisser pour un sou, une paille, la main d'un homme tremblant.
Mais si on se penche, si on arrête le temps, on découvre des diamants dans une main tendue...Et la vie n'est plus jamais triste. Ni le samedi, ni le dimanche, ni le lundi...
Mon avis...
J'ai retrouvé avec beaucoup de plaisir les personnages de Pancol. Joséphine, Shirley, Hortense, Gary, Zoé et les autres. Au fil des pages, j'ai aimé partager avec eux un bout de leur histoire et en apprendre un peu (toujours...) plus sur chacun.
"- J'espère bien. Il faut un peu d'estime de soi pour avancer et moi, je veux que vous m'écriviez un livre. Un bon livre plein des choses de la vie...comme votre premier...mais vous n'êtes pas obligée de vous cantonner au douzième siècle. Changez un peu sinon vous serez condamnée au roman historique et vous vous ennuierez ferme! Et je suis poli...Non! Écrivez-moi un roman d'aujourd'hui avec des femmes, des enfants, des maris qui trompent leu femme et qui sont cocus, des femmes qui pleurent et qui rient, un bel amour, une trahison, la vie, quoi! Vous savez, les temps sont durs et les gens ont envie qu'on les distraie...Vous savez raconter des histoires."
Cette définition d'un roman d'aujourd'hui extraite du livre correspond assez à l'idée que je me fais de ce roman finalement...
Beaucoup disent détester Hortense. Personnellement, je trouve que c'est un des personnages les plus intéressants du roman. Certes, c'est une peste (on est bien d'accord!), mais elle n'a peur de rien, elle ose tout, ne s'attache pas et finalement, c'est un peu sa manière de se protéger et d'avancer dans la vie...Bref, c'est mon personnage préféré!
Au contraire de Joséphine que j'ai régulièrement envie de secouer tellement je la trouve passive...! Mais elle était déjà comme ça dans les deux premiers tomes donc ça ne change pas trop finalement...
Quant aux autres personnages, ils sont toujours autant attachants, aussi bien les anciens que les nouveaux venus. Les récits s'alternent avec un changement de narrateur régulier, ce qui donne du rythme à la lecture et nous fait tourner les pages de plus en plus vite...!
Au final, c'est une chouette lecture, les personnages sont attachants et j'ai aimé partager avec eux ces différents moments de vie!
"Mais le lundi...Le lundi, ils descendaient, empressés, de leurs arbres et cherchaient leurs amis du week-end. Pelouses désertées, plus d'amis. Ils sautillaient, poussaient des petits cris, leurs têtes tournaient en gyrophares, ils attendaient, attendaient, repartaient, la queue basse, avaient fini de plaire. Du haut de leur abri, ils épiaient les vastes pelouses vertes. Plus de joueurs de base-bell, plus d'enfants, plus de jets de cacahuètes. Le show était fini. Ils avaient fait leur temps. Ainsi va la vie...On croit qu'on est éternel et puis, on vous oublie."
Les écureuils de Cenrtal Park sont tristes le lundi de Katherine Pancol 
Éditions Albin Michel, 2010
848 pages
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