Nos étoiles contraires * John Green
Je t'aime au présent.
La 4ème...
Hazel, 16 ans, est atteinte d’un cancer. Son dernier traitement semble avoir arrêté l’évolution de la maladie, mais elle se sait condamnée. Bien qu'elle s'y ennuie passablement, elle intègre un groupe de soutien, fréquenté par d'autres jeunes malades. C’est là qu’elle rencontre Augustus, un garçon en rémission, qui partage son humour et son goût de la littérature. Entre les deux adolescents, l'attirance est immédiate. Et malgré les réticences d’Hazel, qui a peur de s’impliquer dans une relation dont le temps est compté, leur histoire d’amour commence…les entraînant vite dans un projet un peu fou, ambitieux, drôle et surtout plein de vie.
Histoire d'une lecture...
p13: La seule chose qui craint plus que crever d'un cancer à seize ans, c'est d'avoir un gosse qui crève d'un cancer.
Le ton est donné rapidement.
Hazel est réaliste, très terre à terre, pas le genre à imaginer l'impossible.
Ses parents sont très présents dans tout le livre et on sent l'inquiètude qu'elle ressent à l'idée de les laisser, la peur qu'ils ne vivent pas leur vie, qu'ils se séparent et se déchirent...
Puis on rencontre Augustus.
p26: Tant qu'on ne l'allume pas, la cigarette ne tue pas, a-t-il déclaré. (...) Et je n'en ai jamais allumé une seule de ma vie. C'est une sorte de métaphore. Tu glisses le truc qui tue entre tes lèvres, mais tu ne lui donnes pas le pouvoir de te tuer.
Comme on en a l'habitude avec Green, ses personnages sont parfaitement justes, réalistes et drôles.
p105: j'ai les yeux mouillés et je commence à voir trouble. je whatsappe Cess pour la prévenir, elle me répond qu'elle lit encore un chapitre avant de se coucher. et elle finit par pleurer elle aussi.
p109: autant arrêter de faire semblant parce que là, je pleure pour de bon (qui? mais qui?? peut se vanter de lire ce livre sans verser une larme?!)
p126: je ris comme une baleine, l'humour de Green, bien que peu (pas assez?) présent dans ce bouquin est toujours intact.
C'est beau, c'est chou, c'est justement touchant et jamais mélo.
Ce livre me fend le coeur et me fait rire aux éclats en même temps.
J'adore Gus et j'ai beaucoup de tendresse pour Hazel.
Et je veux que tout finisse bien.
p225: je pleure encore....et je me dis qu'il est 0h38 et que l'heure de refermer ce livre est arrivée. parce que sinon, je vais le lire trop vite, passer la nuit à pleurer et mon coeur demain matin sera dévasté.
c'est triste, qu'est-ce-que c'est triste.
p260: - Sans parler de ton corps.
- Ne me lancez pas sur le sujet de mon corps parfait. Il faut éviter de me voir nu, Dave. Hazel Grace m'a vu nu et ça lui a coupé le souffle, a-t-il dit avec un petit signe de tête en direction de ma bombonne d'oxygène.
^^
je vois les dernières pages arriver et même si je sais qu'il va bien falloir que je termine cette lecture, j'ai du mal à avancer...je voudrais garder toute cette histoire près de moi encore quelques temps, Hazel et Gus me manquent déjà, et je ne sais pas ce que je pourrais lire après, et je sais encore moins si je pourrais un jour arrêter d'y penser...
C'est dur c'est beau c'est vrai.
La fin ne nous épargne particulièrement pas. Elle est terriblement crue.
Ce livre est génial mais très différent de ce que j'ai pu lire de l'auteur précédemment. Clairement. Du coup, je ne suis pas certaine que ce soit le titre par lequel il faille commencer la découverte de cet auteur.
Alors je tourne la dernière page, les yeux émus et même si je sais qu'on le voit déjà partout sur la blogo, je voudrais le garder pour moi encore quelques instants. Juste pour moi.
Parce qu'il est parfaitement juste et terriblement magnifique.
Et qu'il m'a brisé le coeur quelques fois.
Je les aime, Augustus.
Je les aime.
♥
Nos étoiles contraires de John Green
Editions Nathan - 21 février 2013 - 327 pages
Retrouvez le billet de mon éternelle compagne de LC :)
et celui d'Hanapouletta que j'aime particulièrement