Un Homme à distance * Katherine Pancol
La 4ème...
Un inconnu écrit à Kay, libraire à Fécamp, pour lui commander des livres.
Au fil des lettres, le ton devient moins officiel, plus inquisiteur, plus tendre aussi.
Kay et Jonathan parlent de leurs lectures, certes, mais entament un vrai dialogue amoureux. Ils se font des scènes, des confidences, s'engagent peu à peu dans une relation que Kay, hantée par le souvenir d'une déchirure ancienne, s'efforce de repousser...
Ma lecture...
Il est tard et je tourne la dernière page de ce roman les yeux embués par cette si belle lecture...
De l'amour, de la passion, des questions, quelques réponses, des souffrances, des silences, de la beauté, de l'amour des livres aussi, et des blessures...
Je ne sais pas si c'est une question de moment, si la fatigue me rend plus sensible ou même si j'aurais aimé cette lecture dans d'autres circonstances...Plus précisément, ma lecture a été très agréable pendant plus de 100 pages durant lesquelles j'ai suivi les échanges entre Kay et Jonathan, pris note des diverses références de lecture et savouré les passages relatifs à la profession de Kay avec beaucoup de plaisir.
Puis mon coeur s'est fêlé doucement, lentement, petit à petit jusqu'à ce que je tourne la dernière page et ressente un grand vide...Une lecture belle et bouleversante...
" Parfois, quand la mer est trop mauvaise, je la suis sur mon vieux vélo rouillé, je pédale contre le vent jusqu'à la plage et j'assiste, désolée, à la furie des vagues qui la font sauter comme un bouchon, qui la plaquent, qui la roulent, qui l'écorchent, la font disparaître puis la rejettent sur les galets.
Parfois, quand elle ressort, elle dégouline de sang.
La souffrance, c'est magnifique quand on en guérit, quand on la transforme en compassion. "
3/5 (je m'envole! ^^)
Un Homme à distance de Katherine Pancol
Éditions Le Livre de poche
153 pages
4,50€
Et une présentation de l'éditeur que j'aime bien:
L'histoire d'un amour haut comme une cathédrale, violent comme une bordée de pirates,
avec des chants, des confessions, des prises d'otages.
Beaucoup de ferveur. Beaucoup de souffrance aussi...
Un grand MERCI à Azilys, qui m'a fait rajouter ce petit trésor à ma PAL pour mon plus grand bonheur...^^ (son billet ici)
Et cet extrait parce que nous l'aimons...
" Pourquoi n’aime-t-on pas les hommes qui restent et vous dispensent de subir les atroces souffrances de l’abandon brutal?
Pourquoi a-t-on besoin de sublimes douleurs pour sceller les grandes histoires d’amour?
Pourquoi ne retient-on de l’amour que les moments de torture fulgurante? "