Vingt-quatre heures de la vie d'une femme * Stefan Zweig
Parce que oui, moi, Mademoiselle Pointillés, 27 ans, blogueuse plus ou moins assidue, grande allergique à la littérature classique, midinette à l'intérieur, j'ai lu un classique.
Même que c'était un Zweig. Pas moins.

Alors certes, les mauvaises langues diront qu'il est tout petit.
Je vous l'accorde. Mais ne faut-il pas commencer par des petits défis pour être sûr d'en venir à bout et pouvoir ensuite monter la barre un peu plus haut? Dans mon cas, c'était bien la solution la plus sage (regardez ce pavé d'Orgueil et préjugés qui se traîne sur mes étagères depuis quoi? des années).

La 4ème...
Scandale dans une pension de famille « comme il faut », sur la Côte d'Azur du début du siècle : Mme Henriette, la femme d'un des clients, s'est enfuie avec un jeune homme qui pourtant n'avait passé là qu'une journée. Seul le narrateur tente de comprendre cette « créature sans moralité », avec l'aide inattendue d'une vieille dame anglaise très distinguée, qui lui expliquera quels feux mal éteints cette aventure a ranimés chez elle.
Et alors, c'était comment?
Et bien, c'était pas mal du tout! Très différent de mes lectures actuelles (sans blaaague) mais tout à fait entraînant, juste et émouvant. C'est une très belle nouvelle.
Terriblement entraînante, parce que bon dieu, on veut savoir ce qu'il s'est passé!! Étonnante, parce qu'on ne soupçonnerait pas cette vieille dame d'avoir vécu ce passé, cette passion, ces désillusions. Et triste car on pressent bien qu'un coeur va se briser.
Transportée dans une autre époque, j'ai trouvé ce texte vif et brillant.
Bref, I did it. Et c'était bien. Très bien même.
Il se pourrait même que je remette ça.

Vingt-quatre heures de la vie d'une femme de Stefan Zweig

Éditions Le Livre de poche - Édition originale en 1929 - 128 pages
Challenge Un classique par mois de Cess (ou presque ^^) ~ 1
